Abd Al-Hamid Ibn Badis
Nom : Abd Al-Hamid Ibn Muhammad Ibn Maki Ibn Badis As-Sinhaji
Naissance : 1308H (Constantine, Algérie)
Décès : 1359H (Constantine, Algérie)
Pays : Algérie
Catégorie : grand savant, réformateur
Ses enseignants : Cheikh Al-Maddassi, Cheikh Hamdan Al-Wanisi, Cheikh Muhammad An-Nakhli, Cheikh At-Tahir Ibn Ashur, Cheikh Muhammad Ibn Al-Qadi, Cheikh Muhammad As-Sadiq An-Nayfar, Cheikh Belhassen An-Najjar, Cheikh Ahmad Al-Hindi, Cheikh Muhammad Al-Bachir Al-Ibrahimi, Cheikh Bakheet Al-Muti'i, Cheikh Abul Fadh Al-Jizawi
Cheikh Abd Al-Hamid Ibn Badis compte parmi les plus éminents savants algériens de l’histoire. Il fut le plus grand réformateur et éveilleur de la conscience algérienne du 14ᵉ siècle hégirien. Érudit salafi, profondément attaché au Coran et à la Sunnah selon la compréhension des salafs, il consacra sa vie à revivifier l'Islam authentique en Algérie en combattant les hérésies, l'ignorance et l'influence des groupes déviants comme le soufisme. Il mena également une lutte intellectuelle et culturelle considérable contre le colonialisme français, qu'il combattit par l’enseignement, l'éducation, la presse et la prédication, œuvrant sans relâche pour forger une identité algérienne ancrée dans l'Islam authentique et l'arabité.
Éloges :
Cheikh Muhammad Taqiy Ad-Din Al-Hilali : « Le réformateur Cheikh Abd Al-Hamid Ibn Badis, descendant du courageux combattant marocain Al-Muʿizz Ibn Badis, se leva et vit un pays aux horizons sombres, déchiré par les passions, ravagé par le mal, un spectacle qui laissait l'homme clairvoyant perplexe et le sage impuissant. Il retroussa alors ses manches avec détermination, et Allah lui accorda des partisans sincères et vertueux qui l'épaulèrent et le soutinrent. Ils commencèrent par proclamer ce qu’Allah et Son Messager avaient ordonné ; puis ils traversèrent différentes phases et furent éprouvés, tout comme l'avaient été les réformateurs avant eux, mais Allah les raffermit par une parole ferme, jusqu’à ce qu’ils aient franchi le premier obstacle, qui était le plus difficile. Puis leur prédication porta ses fruits, qui mûrirent et furent prêts à être récoltés. C’est à cette période que les rejoignit le noble prédicateur, le professeur salafi Cheikh At-Tayyib Al-Oqbi. » [Tiré de la revue Al-Basa'ir, première année, n°29, p.2]